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UNE FRUSTRATION QUI N’A PAS LIEU D’ETRE le 02/05/2010 à 13h12

Comme je l’ai souvent écrit, et comme il a été clairement mentionné  par le titre même de cette rubrique (Da zglgh ar sighigh », il m’arrive plus de me tromper ou de faire une fausse prévision que d’avoir raison, ou qu’une de mes prévisions se concrétise.

Dans l'animation de cette rubrique, le but pour moi et de pondre (comme une poule) ce qui me passe par la tête ou ce qui interpelle ma réflexion.

Cette semaine, je vais soulever un problème pour qui, à mon avis il faut trouver une solution avant qu’il soit posé sur la scène publique, car il représente une frustration pour toutes femmes que le veuvage a frappé à la fleur de l’âge.

Ces jeunes veuves une fois que le deuil de leurs défunts maris est fait, se retrouvent confrontées à un dilemme ou à un choix très difficile.

Pour pouvoir bénéficier 'une pension représentant la moitié de la retraite de leurs défunts époux, elles doivent exclure toute idée de refaire leur vie avec un autre époux. Ce qui veut dire en langage clair, passer un trait rouge sur leur vie sentimentale et à leur vie sexuelle légale.

Prendre le risque de se passer de cette rente qui leur est assurée jusqu’à leur mort pour épouser un homme dont la réussite du mariage n’est pas garanti, fait reculer plus d’une veuve à la tentation de refaire sa vie.

Cette situation à laquelle sont confrontées les jeunes veuves, ne leur laisse que choisir entre trois solutions qui les défavorisent, même si à des degrés différents

Le premier choix, est de sacrifier sa vie sexuelle et maritale pour toujours afin de pouvoir bénéficier de cette pension. Je ne sais pas si toutes les femmes peuvent se passer de cette relation, moi si j’étais femme, c’est sûre que ça sera non même s’il faut que je me « marie » à moi même (rire)

La deuxième possibilité est celle d’opter pour un remariage pour vivre sa sexualité dans la légalité. Cette possibilité présente un risque énorme pour la femme, car en cas d’échec de son second mariage, et après avoir perdu sa pension, la perte du second mari, la plongera dans une grande detresse.

La troisième option facile à faire mais très loude de conséquences et de "dounoub" car elle ne respecte pas les préceptes de notre religion et pour laquelle certaines veuves optent, c’est de vivre en concubinage ou de prendre un amant pour vivre sa vie intime tout en gardant sa pension.

Que faut-il faire alors me diriez-vous ?

La solution est simple. Elle ne coûtera pas plus aux contribuables (je ne dis pas l'état car dans ce domaine l'état c'est nous!). Au contraire elle fera des heureuses et des heureux. Des heureuses car elle permettra aux veuves de refaire leur vie et des heureux car de jeunes hommes seraient eux aussi heureux de prendre comme épouse une veuve qui bénéficie déjà d’une pension. Ceci étant, ellee mettra fin à cette dérive qui guettent les veuves de vivre leur vie intime d’une manière non-conforme aux règles que notre religion.

Voilà un sujet sur lequel devraient se pencher nos féministes et tous ceux qui défendent les droits de la femme, c'est-à-dire, nous tous.

 Ainsi va Ghriss

Goulmima le 02/05/2010

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