DA ZGLGH AR SSIGHIGH
Chaque hiver, c’est le même refrain !
Même si dans nos campagnes on dit que les bienfaits de la pluie et de la neige dépassent de loin leurs méfaits, rien ne nous empêche de tout entreprendre pour réduire ces méfaits à défaut de les supprimer ?
Chaque hiver c’est le même refrain et c’est la même précipitation pour organiser des distributions d’aides aux habitants des localités sinistrés et isolées par les chutes de neige.
Si on fait bénéficier ces localités des montants qui sont dépensés chaque fois en logistique pour leur faire parvenir des couvertures et quelques denrées alimentaires, leur situation ne serait pas aussi catastrophique qu’elle est en ces temps de chutes de neige ! Et je ne serais pas méchant en disant qu’il n’est pas impossible que le coût pour acheminer et distribuer ces produits dépasse leur valeur marchande! Je laisse de côté d’éventuels détournements de ces produits comme ce fut le cas pour les couvertures lors du tremblement de terre d’Al Hoceima.
Avec cette manière de gérer les périodes d’intempéries, non seulement on transforme les habitants de nos montagnes en personnes assistées et en mendiants, mais on porte atteinte à leurs dignité et à leur fierté d’hommes et de femmes !
Notre ruralité en général et nos localités de montagne en particulier ont besoin de routes, d’écoles et de centres de santé !
J’allais dire que c’est de ces aides dont elles ont besoin oubliant que c’est un droit qui leur revient et dont elles sont privées !
Messieurs vous qui avez entre les mains la gouvernance du pays, nous vous disons haut et fort que nous ne voulons pas que dans les écoles de montagnes nos écoliers de niveaux différents soient regroupés dans une même classe comme c’est le cas dans plusieurs écoles des localités de montagnes.
Nous ne voulons pas que les écoles de ces localités de montagnes ne soient plus constituées que d’une ou deux classes et qu’elles soient sans mur de clôture et sans toilettes.
Nous ne voulons pas que nos écoliers n’aient pas la même chance de réussir leur scolarité comme les écoliers des villes.
Nous ne voulons pas que nos enfants apprennent à mendier et à tendre la main !
Ressaisissez-vous, nous sommes à l’image d’un ressort qui a atteint sa limite d’élasticité ! Ne faites pas de nous des aigris qui par désespoir n’hésiteront pas à vous le faire savoir autrement !
Ainsi va Ghriss
Même si dans nos campagnes on dit que les bienfaits de la pluie et de la neige dépassent de loin leurs méfaits, rien ne nous empêche de tout entreprendre pour réduire ces méfaits à défaut de les supprimer ?
Chaque hiver c’est le même refrain et c’est la même précipitation pour organiser des distributions d’aides aux habitants des localités sinistrés et isolées par les chutes de neige.
Si on fait bénéficier ces localités des montants qui sont dépensés chaque fois en logistique pour leur faire parvenir des couvertures et quelques denrées alimentaires, leur situation ne serait pas aussi catastrophique qu’elle est en ces temps de chutes de neige ! Et je ne serais pas méchant en disant qu’il n’est pas impossible que le coût pour acheminer et distribuer ces produits dépasse leur valeur marchande! Je laisse de côté d’éventuels détournements de ces produits comme ce fut le cas pour les couvertures lors du tremblement de terre d’Al Hoceima.
Avec cette manière de gérer les périodes d’intempéries, non seulement on transforme les habitants de nos montagnes en personnes assistées et en mendiants, mais on porte atteinte à leurs dignité et à leur fierté d’hommes et de femmes !
Notre ruralité en général et nos localités de montagne en particulier ont besoin de routes, d’écoles et de centres de santé !
J’allais dire que c’est de ces aides dont elles ont besoin oubliant que c’est un droit qui leur revient et dont elles sont privées !
Messieurs vous qui avez entre les mains la gouvernance du pays, nous vous disons haut et fort que nous ne voulons pas que dans les écoles de montagnes nos écoliers de niveaux différents soient regroupés dans une même classe comme c’est le cas dans plusieurs écoles des localités de montagnes.
Nous ne voulons pas que les écoles de ces localités de montagnes ne soient plus constituées que d’une ou deux classes et qu’elles soient sans mur de clôture et sans toilettes.
Nous ne voulons pas que nos écoliers n’aient pas la même chance de réussir leur scolarité comme les écoliers des villes.
Nous ne voulons pas que nos enfants apprennent à mendier et à tendre la main !
Ressaisissez-vous, nous sommes à l’image d’un ressort qui a atteint sa limite d’élasticité ! Ne faites pas de nous des aigris qui par désespoir n’hésiteront pas à vous le faire savoir autrement !
Ainsi va Ghriss
Washington le 20/02/2018
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