DA ZGLGH AR SSIGHIGH
Le silence complice de nos compatriotes.
Il y a quelques décennies, les moyens de voyager et la circulation de l'information ne permettaient pas à beaucoup de citadins de voir, de constater et de connaître la vérité sur leur pays. Rares sont ceux qui voyageaient en dehors des axes Marrakech, Casablanca, Rabat et Tanger. De l'arrière pays et de ses campagnes Ils ne connaissaient pas grand chose. Ils se contentaient d'écouter et de croire ce que l'unique station radio du pays leur diffuse et ce qu'écrivent quelques scribouillards qui sont plus des propagandistes que de vrais journalistes. L'école de sont côté avait tout entrepris pour que le jeune marocain soit imbibé plus de la culture égypto-syrienne que de sa vraie culture marocaine.
sans être d'accord avec le comportement et l'attitude de certains de mes compatriotes citadins qui voyaient imazighene comme une minorité négligeable qu'ils snobaient avec des fois un soupçon de mépris, j'imputais leurs attitudes et leur ignorance à ceux qui gouvernent le pays, qui voulaient faire du Maroc ce qu'il n'est pas et qui continuaient d'occulter une grande partie de son histoire comme si le Maroc n'existait qu'après la conquête arabe !
Maintenant que les médias et les réseaux sociaux ont permis de combler cette insuffisance d'informations et que les possibilités de voyager à travers tout le pays pour voir et se rendre compte de ce représente le peuple amazigh et de l'injustice qui lui est faite par la marginalisant de sa culture, le silence de mes compatriotes arabophones ne peut s'expliquer que par une complicité bienveillante à l'égard de cet état de fait !
N'y aurait-il pas parmi eux des personnes que leurs consciences font réagir comme c'était le cas de ceux qui s'étaient élevés contre la ségrégation et qui s'étaient rangés du côté des opprimés en Afrique du Sud et aux USA ?
Leur Honnêteté intellectuelle s'est elle endormie au point de ne pas les interpeller ni les pousser à se poser une simple question:
Faut-il continuer à nier une réalité et ignorer au peuple amazigh ses droits ?
Ne faut-il pas qu'ils soient aux côtés de leurs compatriotes en dénonçant l'injustice qui continue de leur être faite ?
En fin de compte, seraient-ils
ou se sentiraient-ils plus proches d'un saoudien, d'un irakien ou d'un égyptien que d'un Amazigh marocain ?
Qu'ils ne soient pas dupes, ceux qui continuent à entretenir cette ségrégation, possèdent des comptes bancaires bien "garnis" hors du Maroc et seront les premiers à fuir le pays en cas de problèmes. Ils ne se soucieront point de ce que vont devenir ceux qui restent ni de ce que deviendra le Maroc.
Il est grand temps qu'ils se ressaisissent et qu'ils militent avec leurs compatriotes pour reconnaître au peuple amazigh tous ses droits. C'est impératif si on veut éviter à notre pays de vivre les aboutissements négatifs d'un communautarisme mal géré. Car les prémisses d'un mouvement de rejet de l'autre se manifestent chaque jour de plus en plus dans différentes régions du pays.
À bon lecteur salut !
Ainsi va Ghriss
Il y a quelques décennies, les moyens de voyager et la circulation de l'information ne permettaient pas à beaucoup de citadins de voir, de constater et de connaître la vérité sur leur pays. Rares sont ceux qui voyageaient en dehors des axes Marrakech, Casablanca, Rabat et Tanger. De l'arrière pays et de ses campagnes Ils ne connaissaient pas grand chose. Ils se contentaient d'écouter et de croire ce que l'unique station radio du pays leur diffuse et ce qu'écrivent quelques scribouillards qui sont plus des propagandistes que de vrais journalistes. L'école de sont côté avait tout entrepris pour que le jeune marocain soit imbibé plus de la culture égypto-syrienne que de sa vraie culture marocaine.
sans être d'accord avec le comportement et l'attitude de certains de mes compatriotes citadins qui voyaient imazighene comme une minorité négligeable qu'ils snobaient avec des fois un soupçon de mépris, j'imputais leurs attitudes et leur ignorance à ceux qui gouvernent le pays, qui voulaient faire du Maroc ce qu'il n'est pas et qui continuaient d'occulter une grande partie de son histoire comme si le Maroc n'existait qu'après la conquête arabe !
Maintenant que les médias et les réseaux sociaux ont permis de combler cette insuffisance d'informations et que les possibilités de voyager à travers tout le pays pour voir et se rendre compte de ce représente le peuple amazigh et de l'injustice qui lui est faite par la marginalisant de sa culture, le silence de mes compatriotes arabophones ne peut s'expliquer que par une complicité bienveillante à l'égard de cet état de fait !
N'y aurait-il pas parmi eux des personnes que leurs consciences font réagir comme c'était le cas de ceux qui s'étaient élevés contre la ségrégation et qui s'étaient rangés du côté des opprimés en Afrique du Sud et aux USA ?
Leur Honnêteté intellectuelle s'est elle endormie au point de ne pas les interpeller ni les pousser à se poser une simple question:
Faut-il continuer à nier une réalité et ignorer au peuple amazigh ses droits ?
Ne faut-il pas qu'ils soient aux côtés de leurs compatriotes en dénonçant l'injustice qui continue de leur être faite ?
En fin de compte, seraient-ils
ou se sentiraient-ils plus proches d'un saoudien, d'un irakien ou d'un égyptien que d'un Amazigh marocain ?
Qu'ils ne soient pas dupes, ceux qui continuent à entretenir cette ségrégation, possèdent des comptes bancaires bien "garnis" hors du Maroc et seront les premiers à fuir le pays en cas de problèmes. Ils ne se soucieront point de ce que vont devenir ceux qui restent ni de ce que deviendra le Maroc.
Il est grand temps qu'ils se ressaisissent et qu'ils militent avec leurs compatriotes pour reconnaître au peuple amazigh tous ses droits. C'est impératif si on veut éviter à notre pays de vivre les aboutissements négatifs d'un communautarisme mal géré. Car les prémisses d'un mouvement de rejet de l'autre se manifestent chaque jour de plus en plus dans différentes régions du pays.
À bon lecteur salut !
Ainsi va Ghriss
Washington le 10/07/2017
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