On veut tuer la poule et continuer à avoir des œufs !
Ce n’est pas dans cette magnifique localité du haut Atlas-oriental qu’est Imilchil que je vais parler cette fois-ci encore de politique. Mais comme en ces temps que nous vivions, un jour ne passe sans qu'un conflit vienne chasser un autre, je ne vais pas m'empêcher de dire quelques mots sur la grève des pilotes d'Air-France qui a perturbé le programme de plusieurs voyageurs. Je ne vais pas dire qui a tort ou qui a raison, mais rappeler tout simplement qu’un conflit qui débouche sur une grève est un échec pour tous ceux qui sont concernés par ce conflit.
Un échec donc pour la Direction de la compagnie aérienne mais aussi un échec pour les syndicats qui représentent les pilotes qui tous n’ont pas pu trouver une solution aux problèmes pour éviter cette grève qui prend en otages les clients de la compagnie et les voyageurs qui ne sont pour rien dans les problèmes que vit l’entreprise.
Les syndicats oublient souvent leur obligation qui est aussi de défendre les intérêts des entreprises et non de se limiter aux intérêts de leurs adhérents. Et c’est un peu ce qui arrive chez Air France.
Voilà une compagnie qui déclare avoir perdu l’année passée 1,8 milliards d’euros sans jamais penser toucher aux nombreux avantages et acquis de ses pilotes qui d’ailleurs reconnaissent être bien payés.
Ce qu'on reproche à la direction d'air france n'est autre que d'avoir essayé de réduire le déficit que la compagnie enregistre en développant une filiale dans un créneau porteur qui est le « low-cost » !
Sans prendre en compte, la prise en otage des clients de la compagnie et le dérangement d'un grand nombreux voyageurs, laisser clouer sur les tarmacs des aéroports 80% de sa flotte ; coutera plusieurs millions d’euro à la compagnie. Ce qui ne va pas améliorer sa situation financière en ces années de crise.
Faut-il rappeler qu’une des grandes compagnies aériennes du monde qu’était la Panam (américaine) a été mise en faillite et à disparu à cause d’un bras de fer engagé par ses pilotes et sa direction ?
Les syndicats ne doivent-ils pas défende l'outil de travail c'est à dire l'entreprise elle-même en même temps que les intérêts de son personnel ?
On ne peut pas demander à une vache mal nourrie de donner plus de lait !
Appelons un chat un chat, de nombreux leaders syndicaux n’hésitent pas à utiliser les adhérents de leurs centrales syndicales dans des entreprises pour des objectifs qui ne vont pas toujours dans l’intérêt de l’entreprise. Et j’entends par entreprise le personnel qui y travaille, l’outil de travail et bien sûr les actionnaires.
A perdant-perdant, je préfère de loin, un gagnant-gagnant. Et à défaut d'un gagnant-gagnant, j’accepte : un Gagnant et pas de perdant ! Voilà pour cette grève qui inéluctablement prendra fin dans un ou deux jours après avoir affecté la trésorerie de la compagnie, les porte-monnaies des pilotes et causé des désagréments à beaucoup de voyageurs.
Je termine cette chronique que j'écris d'Imilchil dans la bonne humeur, en vous racontant une brève anecdote de la région.
Comme certainement vous le savez, la tribu des Ait Hdidou était une des dernières tribus marocaines à être islamisée. Un islam light même si le fkih recommandait aux habitants d’obliger les non musulmans qu'ils rencontrent à se convertir de force à la religion de Mohamed.
Un jour en se rendant à Goulmima trois hommes d’imilchil rencontrent sur leur chemin Moshé. Un marchand ambulant qui chaque mois chargeait son âne de divers produits et articles qu’il vendait aux femmes des localités de la vallée du Ghriss.
Les trois hommes arrêtent l’âne du juif et lui disent:
- Tu es musulman ?
- Non. je suis juif.
- Tu dois devenir musulman
- Non, je préfère rester juif
- Soit tu deviens musulman, soit on te tue comme nous l’a dit notre fkih
- Laissez-moi passer, je vous donne dix rials
- Non, musulman ou la mort !
- Prenez mon âne et tout ce qu’il porte et laissez-moi passer !
- Non. On compte jusqu’à dix, si tu ne deviens pas musulman on te coupe la tête.
Voyant que les trois hommes sont déterminés et prêts à le tuer Moshé leur dit :
- Que faut-il dire alors pour devenir musulman ?
Les trois hommes se regardent un instant avant que l’un d’eux dit à Moshé
- Tu as de la chance que le fkih ne soit pas avec nous pour te dire ce qu'il faut dire! Tu peux continuer ton chemin !
Ainsi va Ghriss
Imilchil le 20/09/2014
Ce n’est pas dans cette magnifique localité du haut Atlas-oriental qu’est Imilchil que je vais parler cette fois-ci encore de politique. Mais comme en ces temps que nous vivions, un jour ne passe sans qu'un conflit vienne chasser un autre, je ne vais pas m'empêcher de dire quelques mots sur la grève des pilotes d'Air-France qui a perturbé le programme de plusieurs voyageurs. Je ne vais pas dire qui a tort ou qui a raison, mais rappeler tout simplement qu’un conflit qui débouche sur une grève est un échec pour tous ceux qui sont concernés par ce conflit.
Un échec donc pour la Direction de la compagnie aérienne mais aussi un échec pour les syndicats qui représentent les pilotes qui tous n’ont pas pu trouver une solution aux problèmes pour éviter cette grève qui prend en otages les clients de la compagnie et les voyageurs qui ne sont pour rien dans les problèmes que vit l’entreprise.
Les syndicats oublient souvent leur obligation qui est aussi de défendre les intérêts des entreprises et non de se limiter aux intérêts de leurs adhérents. Et c’est un peu ce qui arrive chez Air France.
Voilà une compagnie qui déclare avoir perdu l’année passée 1,8 milliards d’euros sans jamais penser toucher aux nombreux avantages et acquis de ses pilotes qui d’ailleurs reconnaissent être bien payés.
Ce qu'on reproche à la direction d'air france n'est autre que d'avoir essayé de réduire le déficit que la compagnie enregistre en développant une filiale dans un créneau porteur qui est le « low-cost » !
Sans prendre en compte, la prise en otage des clients de la compagnie et le dérangement d'un grand nombreux voyageurs, laisser clouer sur les tarmacs des aéroports 80% de sa flotte ; coutera plusieurs millions d’euro à la compagnie. Ce qui ne va pas améliorer sa situation financière en ces années de crise.
Faut-il rappeler qu’une des grandes compagnies aériennes du monde qu’était la Panam (américaine) a été mise en faillite et à disparu à cause d’un bras de fer engagé par ses pilotes et sa direction ?
Les syndicats ne doivent-ils pas défende l'outil de travail c'est à dire l'entreprise elle-même en même temps que les intérêts de son personnel ?
On ne peut pas demander à une vache mal nourrie de donner plus de lait !
Appelons un chat un chat, de nombreux leaders syndicaux n’hésitent pas à utiliser les adhérents de leurs centrales syndicales dans des entreprises pour des objectifs qui ne vont pas toujours dans l’intérêt de l’entreprise. Et j’entends par entreprise le personnel qui y travaille, l’outil de travail et bien sûr les actionnaires.
A perdant-perdant, je préfère de loin, un gagnant-gagnant. Et à défaut d'un gagnant-gagnant, j’accepte : un Gagnant et pas de perdant ! Voilà pour cette grève qui inéluctablement prendra fin dans un ou deux jours après avoir affecté la trésorerie de la compagnie, les porte-monnaies des pilotes et causé des désagréments à beaucoup de voyageurs.
Je termine cette chronique que j'écris d'Imilchil dans la bonne humeur, en vous racontant une brève anecdote de la région.
Comme certainement vous le savez, la tribu des Ait Hdidou était une des dernières tribus marocaines à être islamisée. Un islam light même si le fkih recommandait aux habitants d’obliger les non musulmans qu'ils rencontrent à se convertir de force à la religion de Mohamed.
Un jour en se rendant à Goulmima trois hommes d’imilchil rencontrent sur leur chemin Moshé. Un marchand ambulant qui chaque mois chargeait son âne de divers produits et articles qu’il vendait aux femmes des localités de la vallée du Ghriss.
Les trois hommes arrêtent l’âne du juif et lui disent:
- Tu es musulman ?
- Non. je suis juif.
- Tu dois devenir musulman
- Non, je préfère rester juif
- Soit tu deviens musulman, soit on te tue comme nous l’a dit notre fkih
- Laissez-moi passer, je vous donne dix rials
- Non, musulman ou la mort !
- Prenez mon âne et tout ce qu’il porte et laissez-moi passer !
- Non. On compte jusqu’à dix, si tu ne deviens pas musulman on te coupe la tête.
Voyant que les trois hommes sont déterminés et prêts à le tuer Moshé leur dit :
- Que faut-il dire alors pour devenir musulman ?
Les trois hommes se regardent un instant avant que l’un d’eux dit à Moshé
- Tu as de la chance que le fkih ne soit pas avec nous pour te dire ce qu'il faut dire! Tu peux continuer ton chemin !
Ainsi va Ghriss
Imilchil le 20/09/2014
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