Avant d’entamer la chronique de ce samedi, je tiens à signaler la défaite cuisante et historique hier de l’Espagne tenant du titre face la Hollande par un score sans appel de 5 à 1 et la revanche des sunnites en Iraq qui après avoir pris Harbil, Moussoul et d'autres villes irakiennes essaient d’occuper Baghdad et de chasser du pouvoir les Chiites du Président Al Maliki. Ce qui ne déplait pas de sa tombe à Saddam.
Depuis que j'ai commencé à insérer mes chroniques chaque samedi dans le site www.goulmima.com, il m'arrive même si c’est de la redondance de revenir sur un sujet qui a été déjà traité dans précédente chronique. La construction du barrage sur Oued Ghriss, la défense de Tamazighte et le problème palestinien trouveront place autant de fois qu'il le faudra dans les colonnes de mon site. Aujourd'hui encore, je ne vais m’empêcher de dire quelques mots sur ces trois sujets même si ça ne sera que les effleurer. Pour le premier sujet, les travaux de forage et d'analyse du sol sont terminés. Le périmètre du socle de la base de l'ouvrage à été délimité et Il est prévu de lancer les appels d'offres au cours de l'année 2015. Le dossier avance même si c'est lentement.
Pour ce qui est de notre langue Tamazighte, il semble que les imazighen qui avaient décidé d'adopter Tifinagh comme alphabet de la langue se rendent compte petit à petit qu'ils se sont fait prendre dans un piège à rats (tasselte n'ighardayen). Ils se sont précipités à l'intérieur du panier attirés par la reconnaissance de la langue Tamazighte qui on leur avait posé comme appât, sans se rendre compte qu'ils compromettent l’avenir de leur langue et son universalisation. Tifinagh fait partie de notre patrimoine identitaire et culturel comme le sont nos tatouages, notre architecture, notre mode de vie et beaucoup f´autres choses. Mais pour rendre notre langue universelle, lisible par tout le monde y compris les non-amazighophones, il fallait adopter l'alphabet latin. Ceux qui avaient voté pour Tifinagh n'avaient vu que le bout de leur nez.
Pour le troisième point, je suis surpris par l'aveuglement des dirigeants israéliens qui continuent à occuper les territoires palestiniens et qui font la sourde oreille aux rappels à l’odre de leurs amis et aux condamnations de la majorité des états. Eux aussi sont aveuglés et ne se rendent pas compte que tout change autour d'eux y compris le soutien qui était inconditionnel de certains de leurs amis traditionnels. Ils sont passés à côté de plusieurs occasions de faire la paix ; en refusant ou en sabotant des plans de paix qui d'ailleurs les favorisaient. Quelque soit la force ou l'arrogance d'un pays, il finira un jour par devenir vulnérable si ce n’est faible. Continuer à se comporter comme ils le font, les dirigeants israéliens ne compromettent pas seulement la paix, mais l'avenir même d'Israël en tant que pays.
Voilà pour ce qui est des trois sujets qui avec Goulmima me tiennent à cœur.La chronique de la semaine prochaine sera réservée exclusivement à Goulmima et je vous promets de ne pas user de la langue de bois.
Ainsi va Ghriss
Goulmima le 14/06/2014
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