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Le sport, la danse et le reste ! le 30/03/2013 à 07h41

L'ami qui me reproche de n'avoir jamais traité un sujet relatif au sport dans mes chroniques n'a pas tout à fait tort. D'autant plus que c'est un domaine qui ne m'est pas étranger. Avant de me suffire aujourd’hui de la marche , dans ma jeunesse j'ai eu l’occasion de pratiquer durant plusieurs années du Rugby en tant que cadet et junior dans les deux équipes de Meknès (CODM et ASTF) où je fus international junior, puis au sein de la prestigieuse équipe du RUC (Racing  Universitaire Casablancais) en tant que sénior. Après le sport de la mêlée, j'ai créé l'équipe de Basket-ball de la Cosumar et nous avons évolué dans la 1ère division du championnat du Maroc. Discipline ou j'étais très actif puisque j'occupais le poste de vice-président de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball et Secrétaire Général de la Ligue de la Chaouia. Après le Rugby, le basket et avant la marche, c'était les sports nautiques (planche à voile et dériveurs) qui faisaient partie de mes loisirs.

Voilà un petit rappel de mon parcours sportif. Mais comme me le demande mon ami, je vais dire quelques mots sur le foot qui d'espoirs en défaites et déceptions nous torture au point de nous faire perdre l’appétit à chaque fin de match de notre équipe nationale.

La dernière prestation de l'équipe nationale nous a tous attristé. Mais comment ne pas être triste lorsque on vu la piteuse prestation des joueurs de notre équipe face à l’équipe de Tanzanie ? Comment ne pas être déçu quand on apprend qu'en 5 mois de prise en main de l'équipe par le nouvel entraîneur, le montant des dépenses pour préparer cette équipe s’élève à 6 milliards de centimes?

Oui 6 milliards dont en autres, 350 millions en frais de déplacements, 800 millions  en frais de séjours à Doubaï !

De quoi construire des dizaines d'écoles et de dispensaires dans nos localités du haut Atlas qui en sont dépourvus ?

Je ne m’y connais pas trop en foot, mais ces joueurs que l'entraîneur avaient alignés, étaient-ils meilleurs que les Marouane Chamakh, Mustapha, et Youssef Hajji, Mbarek Boussoufa, Mehdi Ben attiya, Chrétien Bassir, Méhdi karcella, Laatabi, Berrada ou Oussama Saidi ?

La réponse est bien-sûr que non !

Et pourtant tous ces joueurs de talents que j'ai cités et qui ont été laissés de côté par l’entraineur n'ont pas coûté un centime au contribuable marocain. Ils ont été formés par les clubs européens des pays où ils habitent !

Suite au dernier match joué par notre équipe nationale et sa piteuse prestation, je pense qu’il ne faudrait plus se faire d’illusions. Car avec les bras cassés que nous avons et les« fanfaronnades »  de notre entraineur il ne faut pas s’attendre à ce qu’on gagne un jour la moindre coupe continentale.

Faut-il desespèrer ?

Non

Le Maroc peut avoir une équipe nationale de niveau mondial, et même remporter ou jouer les finales de la coupe du monde, cela est possible sans que ça nous coûte un dirham.

Ce vœu peut se réaliser vers 2030,(le temps que les joueurs qui vont naitre cette année aient 19 ans). A condition de s’y prendre dès maintenant.

Que faut-il faire ?

On rappelle les nombreuses filles qui travaillent dans les boites de nuit d’Egypte, de Jordanie, et des pays du golfe, en tant que danseuses et autres (la presse nous fait part cette semaine de l’arrestation d’une marocaine à la tête d’un réseau de prostitution dans un pays du Golfe) On envoie toutes ces filles exercer leur travail « d’artiste » au Brésil. Et même s’il est vrai qu’elles vont être obligées de sacrifier la danse du ventre et d’apprendre la samba et la rumba et peut même participer au défilé du carnaval de Rio ?

Dans 19 ans nous aurons des centaines de marocco-brésiliens aussi doués que  Kaka, Ronaldo, Ronaldinho, Robinho, et tous les autres  avec qui nous  pourrons former une équipe nationale et de surcroit qui ne couteront pas un dirham.au contribuable marocain !

Et c’est ainsi que es filles qui seront installées au Brésil, joindront l’utile à l’agréable. L’agréable de poursuivre leur vie festive et l’utile de nous fournir des joueurs de football d’un très bon niveau qui seront formés au Brésil et capables de remporter des coupes

L’idée ne peut que plaire d’autant plus que ces filles seront comme elles sont aujourd’hui une source de devises pour le pays !

Et puis dans tout cela, le foot et la danse, ne restent-ils pas un jeu de jambes ?

Ainsi va Ghriss

Goulmima le 30/03/2013

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