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Une pensée pour les petits écoliers de nos montagnes le 08/12/2012 à 07h14

Bientôt c’est l’hiver. Même si à s’il est déjà parmi-nous avec ses longues nuits froides, ses pluies glaciales et ses neiges qui enclavent encore plus et isolent de nombreuses localités de nos montagnes.
Si dans certains pays, l’arrivée des première neiges est accueilli avec satisfaction et joie, pour nos montagnards c’est la désolation totale. Et ce n’est pas parce que les populations ne connaissent pas les bienfaits de la neige, mais tout simplement, elle ajoute encore plus de peine à leur vie de tous les jours qui n’est déjà facile.
 - Vous me diriez que ce sont eux qui ont choisi ce mode de vie dans ces endroits peu hospitaliers !.
C’est peut-être vrai pour les parents. Mais les enfants ont-ils fait eux ce choix ?
Les petits écoliers qui sont obligés d’arpenter les petits sentiers couverts de neige et de verglas le matin pour se rendre dans des classes non chauffées et mal isolées ?.
Les enseignants affectés dans ces localités et vivant ces conditions difficiles, vont-ils être motivés pour dispenser un enseignement de qualité ?
La réponse est bien sûr non !
C’est vrai que tant tout va bien dans les grandes villes, ceux qui ont la responsabilité de gérer ce grand département qu’est l’enseignement ne se soucient pas trop des conditions d’études des écoliers ni du mode de vie des enseignants qui se trouvent dans  nos montagnes. Loin des yeux, loin du cœur dit le proverbe !
Que peut-on faire me diriez-vous ?
Je ne vais pas vous répondre que pour palier à ces difficultés il faut construire tout de suite des routes, des dispensaires, ou des hammams. Je sais que même s’il faut le faire, cela prendra du temps. Par contre on peut sans trop de difficultés trouver des alternatives à cette situation. Je me contente de ne proposer qu’une, qui ne nécessite que la mise en place d’une organisation au niveau de ces régions montagneuses.
- Qu’est-ce qui empêche nos responsables et nos planificateurs à décaler l’année scolaire pour ces régions montagneuses d’un mois, de deux et même de trois mois !.
-
Pourquoi démarrer l’année scolaire pour ces régions le 15 sptembre alors que nous savons que dans deux mois les cours vont être perturbés par les chutes de neige ?
L’année scolaire pourrait pour ces régions commencer début mars et finir au mois de novembre. Au moins on sera certain que les écoliers de ces localités iraient en classe autant de jours que les écoliers de tout le pays. Les enseignants trouveraient certainement du plaisir à enseigner en été dans la montagne où il fait frais par rapport aux grandes chaleurs des plaines !.
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Pourquoi donc, ne pas envisager cette solution et adapter l’année scolaire aux spécificités des régions ?.
Voilà une idée qui peut être, ne vaut pas plus que ce que vaut son pesant de "paille", mais qui a le mérite d’être pensée !
Et tant qu’une solution n’est pas trouvée au calvaire que vivent chaque hiver les petits écoliers de nos régions montagneuses, nous serons là pour dénoncer l’indifférence et la passivité  de ceux dont le devoir et de surcroit sont payés pour trouver une solution à cette situation.

Ainsi va Ghriss

Goulmima le 08/12/2012

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