Ceux qui suivent de près ce qui se passe en France et tout particulièrement la mise en place des promesses faites par le président François Hollande lorsqu’il n’était que candidat, se rendent compte de la division que soulève la promesse N° 31 au sein de la société française. Ce projet de loi intitulé « mariage pour tous » qui a désormais franchi l'étape du conseil des ministres, ce qui lui ouvre le chemin vers son examen par le Parlement à partir du mois de janvier, a creusé encore un peu plus le fossé qui sépare la gauche et la droite française.
Va-t-on aller jusqu’à remettre en question certains fondamentaux sur lesquels se repose notre système parental depuis la création du monde en remplaçant les mots "père et mère" par le mot "parent" et les mots "mari et femme" par le mot "époux" comme le prévoit ce projet de loi ?
Si on reconnait qu’il arrive que deux personnes de même sexe s’aiment ou entretiennent des relations intimes, après tout ça ne regarde qu’eux, faut-il aller jusqu’à toucher aux droits des enfants qu’ils vont adopter et de les priver d’avoir comme tous les enfants un père et une mère ?
Drôle de monde et drôle d’évolution !
Que dirait, mon ex professeur français qui lors d’une visite de mon bled dans les années soixante s’était étonné et même choqué de voir nos fellahs se tenir la main innocemment en se rendant au souk hebdomadaire ? Une attitude qu’il avait bien sûr mal interprétée ?
Faut-il changer la loi de soixante millions d’habitants pour satisfaire cinq mille personnes qui sont de même sexe et qui veulent se marier entre elles?
Ces gens-là ont plus besoin d’un remède psychologique ou psychiatrique que se passer la bague au doigt et s’embrasser entre eux.
François Hollande, s’est-il fait prendre les doigts dans un engrenage dont il a mal estimé les risques ? Sinon comment expliquer qu’il ait déclaré que cette loi représentait "un progrès pas seulement pour quelques-uns mais pour toute la société", et que la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem. Juge le débat autour de ce texte "légitime", et qu'elle déclare que le président a souhaité aussi qu'il soit "maîtrisé" et "respectueux des opinions comme des croyances" ?
N’essaie-t-on pas de faire diversion autour d’un sujet de société pour « diluer » les vraies et faire passer au second rang les difficultés économiques auxquelles la France doit faire face ?
La question reste posée. Mais espérons que devant cette dérive le bon Dieu ne nous afflige pas la même punition dont il a puni le peuple de Loth !
Et pour ceux qui ignorent cette histoire en voilà un résumé :
Loth a été un contemporain d'Ibrahim (‘alayhi Salam). Il a été envoyé comme Messager à l'une des communautés vivant non loin du peuple d'Ibrahim. Ces gens-là, comme nous le dit le Coran, pratiquaient une perversion inconnue au monde jusqu'alors, à savoir la sodomie. Quand Loth les exhorta à abandonner cette déviation et leur apporta l'avertissement Divin, ils le rejetèrent, refusèrent sa prophétie et s'obstinèrent à continuer dans la même voie. A la fin, ils furent éradiqués de cette terre par un terrible désastre.
Ainsi va Ghriss
Goulmima le 11/11/2012