Comme je l’ai pronostiqué dans mes chroniques précédentes, le peuple français a élu le socialiste Mr François Hollande à la tête de la république française.
Ainsi donc Mr Nicolas Sarkozy quitte le pouvoir malgré les courageuses reformes qu’il a mises en place et malgré la stature qu’il a acquise au sein de l’Europe.
Les français ont plus sanctionné l’homme que sa politique. Et c’est ce qui me désole le plus.
« Ahlou Meqqa adra bi chi3abiha » me diriez-vous ! C’est vrai, mais on ne peut pas empêcher « ahlou cham » de dire eux aussi ce qu’ils pensent !
Demain, celui qui regardait en spectateur « nager » Sarkozy et qui au lieu de lui jeter un gilet de sauvetage ou lui tendre la main pour l’aider à sortir de cette tempête mondiale causée par la crise, ce spectateur demain se retrouvera au milieu des flots et aura à affronter les différents courants qui agitent la scène mondiale.
Est-il meilleur nageur que Sarkozy ? Au risque que vous ne soyez pas d’accord avec moi, je ne le pense pas.
Vous verrez que dans quelques jours, les français commenceront à regretter le courage et la ténacité de Sarkozy.
En grand homme d’Etat, il a félicité son adversaire vainqueur et lui a souhaité bon courage tout en l’invitant à la cérémonie du 8 mais. Bien que lui il s’était dérobé à l’invitation qui lui a été faite par Mr Chirac en 2007. Mais depuis l’homme a muri et a changé et c'est dommage que les français n'aient pas pris en considération ces changement et la maturité en tant que chef d'Etat de Mr Sarkozy.
Je ne pense pas qu’en son fort interieur, lorsqu'il accompagné son successeur au cours de la cérémonie du 8 mai, il répétait ce que « Ba 3li » avait dit aux resistants de Satt qui refusaient de se rendre malgré un siège de plusieurs mois de leur ksar.
Cet usurpateur de pouvoir, après avoir scié tous les palmiers appartenants aux habitants du ksar de Satt leur avait dit.
- « f’lkhrif t3arfouni ahl Satt ! ».
Les français vont-ils un jour méditer cette citation de Ba 3li ?
Je n’en doute point ! Lorsque ils ressentiront encore un peu plus les effets de la crise, ils regretterons d'avoir jugé et condamné l'homme plus que ses actes.
Ainsi va Ghriss
Goulmima le 14/05/2012
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