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DEUX COMMENTAIRES QUI S'IMPOSENT (Par Moha Khettouch) le 22/02/2010 à 20h00

Très cher Lhaj Ali.

Grâce à Hind je peux dicter ce que j’ai sur le cœur sur finalement des épiphénomènes mais qui ont leur importance puisque tu t’en es occupé toi-même…Moha Khettouch

PS : excusez les fautes d’orthographe car je n’ai pas pu relire…

 C’est peut être sous l’effet de la pharmacopée que la douleur s’est dissipée, momentanément du moins … tant mieux un peu de répit ne saurait que me faire du bien et ça continue. Bref j’essaye d’oublier la maladie et d’y arriver quand quelque chose de sérieux me préoccupe… Mes révélations philosophiques

J’abhorre tout manichéisme dans la vie lato sensu et a fortiori quotidienne il n’y a pas de blanc exclusif et il n’y a pas non plus de noir qui lui est pendant. A contrario il y a d gris nuancé vers l’un ou l’autre sauf les hommes avisés sauront saisir la subtilité de cette pensée. Ce qui semble être loin de l’intelligence indigente et médiocre. En politique seul les dictateurs sont manichéens malgré eux ou blanc ou noir or pour nous autres musulmans ouverts, tolérants, disciples de cheikh al islam  Sidi Mohamed Belarbi Alaoui, notre crédo à toujours été et demeure nous avons fait un peuple du juste milieu, peut-il y avoir une meilleure illustration pour étayer notre position de la nuance du gris. La perfection est un attribue d’Allah, notre devoir et de s’y rapprocher sans cesse mais sans jamais l’atteindre, une action tangentielle de ce bas monde. Après avoir parcouru en long et en large les tenants et les aboutissants de la vaste amazighité je e suis rendu compte d’avoir découvert quelque chose de fondamental :  la symbolique qui reste irrésistiblement une constante tant dans la mémoire collective que dans l’expression artistique littéraire vue dans d’une façon holistique culturelle des amazighs : La passion de la liberté … une liberté confisquée et savamment étouffée par des forces occulte qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez pointu et rouge. J’ajoute d’emblée que leur comportement haineux est scandaleusement scatologique grossier et obscène ; il va à contre courant de l’histoire authentique du Maroc. La mère tamazight, cette arlésienne qui n’est le produit normal d’aucune population entre un mâle et une femelle… pourtant elle est réelle, guère virtuelle. Ce n’est loin s’en faut, ni une chimère ni un mirage nés d’une myriade, d’une légende peu ou prou fantasmagorique dont notre arlésienne joue, haut la main, le rôle des héros pluriels et protéiforme incontesté ; les uns plus fantastiques que les autres … mais qui reviennent de loin  à la même souche : la terre de Gheriss une terre bénie d’Allah qui n’aurait pu et ne pourrait point survivre sans sa source généreuse de Magamane. Celui ci ne saurait continuer à prodiguer sa générosité sans le charme intemporelle, éternelle et inépuisable de notre arlésienne.

Quelle est alors cette fée et où se cache t-elle ?  Pourquoi nous laisse t-elle dans l’entropie, les turpitudes et la précarité sensible ? Pourquoi n’apparaît elle pas pour qu’on puise lui expliquer l’herméneutique de nos tourments ?

En tout cas nous sommes sûrs qu’elle est à notre écoute ; qu’elle observe et que nos statuts ne lui plaisent guère.

Il y a des déviances, des impérities qu’elle ne peut plus supporter.

Dès lors réserve t-elle son apparition à notre contrition, à notre retour au droit chemin. Par hasard inexpliqué, ce qui m’a préoccupé ces derniers temps semblera certainement futile ou du moins avec peu d’intérêt ; cela après ce qui m’est parvenue au sujet de deux affaires apparemment sans importance : La premier concerne le broyage des olives et partant la production d’huile y issue. En dépit du dévouement altruiste et caritatif Haj Ali Sekkou Ouidani et Hamid ou Hammou Khettouch, des gens qui pêchent en eau trouble ont essayé de semer le trouble et la zizanie et d’obérer à travers leurs actes et par malveillance les actions louables des 2 bienfaiteurs. Dommage que des pourfendeurs des bonnes œuvres ont encore droit de citer parmi nous. Je les méprise et je les considère comme des parriahs indésirables de notre bonne communauté.

La deuxième affaire concerne le contentieux plusieurs fois séculaire des terres collectives qui, au lieu de demeurer en jachère éternel et non rentable, auraient pu être mises en valeur et apporter avantage bénéfice et bonheur au moins matérielle aux différentes fractions agnatique de notre tribu. Encore une fois Lhaj Ali Sekkou armé de son courage habituel et de son déni de lassitude, son désintéressement matériel personnel au profit des démunis et de ceux qui vivent dans la précarité et l’exclusion, je dis donc que Haj Ali a proposé une solution sino miracle mais au moins fiable, faisable, équitable et porteuse d’espoir et de prospérité pour tous. Une solution qui s’inscrirait en lettre d’or dans le grand projet royal de l’INDH  dédiée à éradiquer la pauvreté et l’indigence. Il suffit de peu de volontarisme et de bonnes intentions (pas celle qui pave le chemin de l’enfer). Là aussi les tenants de la malveillance se dresse pour entraver cette excellente idée… puisse Dieu les ramener au droit chemin et leur pardonner malgré la pesanteur de leur péché. En conséquence et à la faveur de ce qui précède, il est plus aisé de déplacer les montagnes que d’agir sur le cœur des hommes.

En conclusion il faut savoir que, avec une certaine témérité rompre avec le chauvinisme clanique, forcené les frontières tribales aux bonnes volontés impartiales mues de bonnes intentions ; à moins de vouloir faire retour aux anciens sinistres ghettos que nous ne souhaitons pas omnium consensus à l’exception d’une minorité spécieuse, captieuse et pernicieuse qu’il faut neutraliser quitte à la mettre en quarantaine au sens médiéval du terme.

Les mauvaises herbes, il faut les extirper… C’est la démocratie originelle … allons jusqu’à organiser une referendum au sein de la tribu sous la supervision impartiale des autorités locales et provinciales ; la loi ne l’interdisant pas donc c’est permis puisque ces résultats ne soit pas applicable et attaquable administrativement… mais cela donne une idée édifiante sur l’axiologie communautaire. J’espère que mon verbe ne sera point inaudible et que mon prêche ne se dissipe guère dans les immensités du désert au silence inquiétant.

Bref j ne veut pas que cette minorité parasite et malveillante ne fasse de son comportement indécent une arme létale de nature à précipiter dans la mort un maximum de victimes prise en hottage à dessein. Mais avec Haj Ali et en synergie avec tout ceux qui partagent ses résolutions salutaires nous devons faire preuve de résilience et de résistance forte et physiquement exprimé par des moyens concret de droit, il doit y en avoir, nous ne prenons pas la violence mais nous somme une communauté de la vertu (in media stat vertus). Nous sommes des Amazigh et  nous rejetons toute vitance et à travers celle-ci les coquecigrues baliverne et absurdités de l’exception minoritaire et indigente stricto sensu … laissons les chiens aboyer…

C’est la première fois que je sors de mes gonds mais trop c’est trop je ne me sens plus contraint  aux contorsions du style ni au règle de la bien saillance

Merci de votre longanimité d’Ayoub. Haj Ai veut libérer les énergies réels et potentiels et les mettre aux services de la promotion des Ait Ghriss sans rémunération ni contre partie. 

Qui y a t’il de plus méritoire que cela ? Haro aux et aux sycophantes impénitents. A moins que se soit un problème de gènes alors faisons appel aux tests ADN. Le conseil que je me permets de donner en ma qualité de cacique de la communauté et de ne plus croire aux ragots distillés insidieusement par ces diables pour semer et la discorde au sein de notre communauté et unis et diversifié à la fois. Il n’y plus de place à l’irénisme, il faut trancher dans le vif après avoir convaincu du bien fondé de cette affaires foncière les autorités locales et provinciales. Allah m’en ai témoins que mon but est entièrement altruiste et eudémoniste ayant pour principe que cette action piloté par Haj Ali et que j’appuie sans réserve ne vise que le bonheur de la communauté Ghrissoise. Haj Ali et moi-même sont disposé à céder nos parts au plus démunie de notre clan.

Je crois avoir été saisie par une ardeur belliqueuse propre à heurter plus d’un  cela se justifie par l’importance de l’affaire et sa longévité dans le temps devenu insupportable alors que la pauvreté et la précarité font des ravages parmi les nôtres. Essayons par ce moyen de résorber un tant soit peu les écarts abyssaux qui nous séparent actuellement je termine par cette inspiration momentané : Ghriss est beau et magnifique mais sa douleur est terrible et difficile à apaiser et encore moins à éradiquer. Je trouve dommage que ma présente cavalcade passionnelle ait tant péchés par impétuosité souvent incontrôlée et blessé ou heurté tant de membre de ma communauté Ghrissoise désenchantée et désabusée

Rabat le 22/02/2010

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